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Matcha Oreos | Oreos au thé matcha



On ne remercie jamais assez ses parents. On a souvent tout un tas de choses à leur reprocher : pas assez compréhensifs, à côté de la plaque, vieux jeu, réprobateurs, rabat-joies... Mais on oublie souvent l'essentiel : qu'ils restent nos parents.
Ma mère par exemple, est assez douée pour m'indiquer le Nord quand je le perds. Une sorte de girouette que le vent fait tourner pour mieux me montrer le chemin. Les mots sont parfois maladroits, l'approche pas toujours habile mais l'essentiel est là : comme un réconfort, comme un nuage sur lequel je peux me laisser tomber sans craindre l'orage. Et puis il y a le rire, parce que c'est essentiel aussi, ça, de s'esclaffer, de se poiler grassement. Parfois pour rien, parfois pour des choses plus graves auxquelles on aurait apporter leur dose de légèreté. Souvent de tout, oui, nous rions de tout. Parce qu'avec ma mère ce qu'on préfère par-dessus tout c'est la légèreté de l'être.
Quand à mon père, il est prédisposé au silence. Non pas qu'il manque cruellement de conversation,  non, mais disons qu'il est assez doué pour cerner les choses et ne rien dire. Il attend que ça se passe et puis il sourit. Alors ce sont dans nos silences que j'apprends le plus. C'est aussi pour cela que je le remercie : pour le respect, le non jugement. Après, lancez-le sur la cuisine ou le vin et il devient intarissable ! Et j'en suis fort aise, car cela aussi il me l'a transmis.
Je ne le remercierai jamais assez d'avoir su m'ouvrir sur la musique également. Pas plus tard qu'avant-hier je l'appelais tard le soir pour lui demander quel était ce morceau que j'affectionnais tant étant enfant, celui sur lequel je dansais habillée de mon pyjama blanc à pois rouges, "Jive Bunny" me dit-il. Et là, allez savoir, je me suis dit "Ce père ce héros".
Oh, ma famille n'est pas parfaite, loin de là. Elle a ses couacs aussi, ses dissonances. Elle se repose parfois sur des âneries, des babillages à rallonge dans lesquels elle se prend les pieds...
Ma famille, comme j'aime à le penser, est un portrait à qui on aurait ôté quelques plumes. Mais c'est aussi une famille au plomb dans l'aile. Ma famille je l'aime avec "sa gueule cassée" mais avec son charme fou. En fait ma famille est un peu ce que Vincent Cassel est au cinéma ou ce qu' Etta James est au rythm and blues : une pointure et ses petites failles qui laissent passer la lumière.

INGREDIENTS POUR ENVIRON 18 BISCUITS:

Pour les biscuits :

250 g de farine
130 g de cacao en poudre non sucré
3/4 cuill. à café de sel fin
180 g de beurre pommade
160 g de sucre muscovado (sucre de canne complet)
1 cuill. à café d'extrait de vanille liquide

Pour la crème au beurre :

150 g de beurre pommade
95 g de sucre galce
1 cuill. à soupe de thé matcha
1 cuill. à café d'extrait de vanille liquide

PRÉPARATION :

1. Préchauffer le four à 170°C. Tapisser une plaque à pâtisserie de papier sulfurisé.

2. Tamiser ensemble la farine, le sel et le cacao en poudre.

3. Dans un bol, battre au fouet électrique le sucre muscovado et le beurre pommade jusqu'à ce que le mélange soit léger et aérien.

4. Incorporer l'extrait de vanille liquide puis le mélange farine+cacao. On obtient une pâte très fragile, c'est normal. La séparer en deux parts égales.

5. Entre deux feuilles de papier sulfurisé étaler la pâte sur 5 à 6 mm d'épaisseur puis découper des cercles de 4 cm de diamètre à l'aide d'un emporte-pièce. Disposer ces dernier sur la plaque à pâtisserie. Recommencer l'opération avec la pâte restante. Faire cuire 20 minutes, puis, à la sortie du four, laisser refroidir sur une grille.

6. Préparer la crème au thé matcha : à l'aide d'un batteur électrique battre ensemble le beurre, le thé matcha, le sucre glace et l'extrait de vanille liquide. Déposer une petite cuillère de cette préparation sur le centre d'un biscuit puis recouvrir d'un deuxième biscuit. Presser légèrement. Continuer ainsi jusqu'à épuisement des biscuits.


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