Pages

.

Honey splash cocktail





J'explore ici un nouveau terrain de jeu : les cocktails ! Non pas que j'y n'y sois pas initiée, mais j'ai pour habitude de les déguster au comptoir habituellement. Mes amis vous le diront : je suis une inconditionnelle des cocktails. Tout d'abord parce que c'est convivial, on retrouve "ses oiseaux", comme je me plais à les appeler, puis on s’encanaille gaiement au petit zinc. A Paris j'adorais me mettre en recherche de nouveaux lieux qui m'en régaleraient. Je pense notamment au CopperBay, au Syndicat, au Gravity, à l'Ours, au Moonshiner, au Lone Palm, au Candelaria ou encore au Sunset... (et j'en oublie très certainement).
Mais aussi parce que ce métier - mixologue - est passionnant à regarder. Les parfums de fruits, de fleurs, d'épices se dégagent et se mêlent tant en couleurs qu'en textures aux alcools. C'est un métier d'alchimiste, d'équilibriste, de botaniste, de parfumeur, c'est un métier des sens. Le mixologue est magicien : il transforme, révèle, fait pétiller ou briller. Et les étoiles, ensuite, sont dans les yeux de celle ou celui qui se régale des joyeuses potions.

J'ai choisi ici de revisiter le Derby Cocktail. Ce dernier est habituellement exécuté avec du Bourdon. N'en disposant pas j'ai opté pour le Whisky (Single Malt). J'ai gardé la note d'agrumes en remplaçant le citron vert par un duo clémentine / pamplemousse. J'ai ajouté à cela un sirop de miel et du thym. Nous avons alors ici un juste équilibre entre amertume, végétal, boisé et suavité.



INGRÉDIENTS POUR 2 VERRES :

8,8 cl de whisky (j'ai utilisé ici du Glenfiddich Our)
10 cl de jus d'agrumes pressés (1/2 pamplemousse, 2 clémentines)
2 cl de sirop de miel toutes fleurs
1 branche de thym frais

Pour le décor :
Un zeste de clémentine
1 branche de thym

PRÉPARATION :

1. Combiner dans un shaker l'ensemble des ingrédients avec de la glace. Commencer toujours par la glace puis les ingrédients à forte densité (type sirupeux ou crémeux) et enfin ajouter les liquides de faible densité. "Shaker" vigoureusement pendant 5 à 6 secondes puis filtrer dans les verres. Ajouter la branche de thym et le zeste. Un glaçon peut être ajouté si souhaité. Bonne dégustation !



reade more... Résuméabuiyad

Chocolate chips shortbreads | Shortbreads aux pépites de chocolat



Pssst ! Je fais un rapide passage par ici entre deux marathons gastronomiques.
Après Thanksgivng, un anniversaire, le réveillon et en attendant le 31 décembre, on garde le rythme  et on se régale de shortbreads aux pépites de chocolat noir ! C'est simple et rapide de confection, un régal quand légèrement imbibé de café. Et si jamais vous étiez en panne d'inspiration pour les étrennes de Janvier, un sachet de ces biscuits saurait en ravir plus d'un(e) !




INGRÉDIENTS POUR UNE TRENTAINE DE BISCUITS :

250 g de beurre doux
85 g de sucre glace
1 cuill. à café d'extrait de vanille liquide
260 g de farine
125 g de pépites de chocolat
200 g de chocolat noir

PRÉPARATION :

1. Dans un saladier battre le beurre mou et le sucre glace. Le mélange doit être léger et mousseux.

2. Ajouter l'extrait naturel de vanille. Incorporer la farine et les pépites de chocolat.

3. Étaler la boule de pâte en un rectangle entre deux feuilles de papier sulfurisé. Laisser reposer au frais 1h à 2h.

4. Préchauffer le four à 180°C, découper de petits rectangles de pâte et les disposer sur une plaque de cuisson en les espaçant légèrement. Cuire 18 à 20 minutes. Laisser refroidir.

5. Faire fondre le chocolat noir au bain-marie. Tremper les biscuits dans le chocolat et laisser figer dans une pièce fraîche.



reade more... Résuméabuiyad

Chocolate and Christmas spices naked cake | Naked cake au chocolat et épices de Noël



Je me suis souvenue de chaque moments, aussi infimes soient-ils. Le premier Noël, comme une grande, quand les rôles s'inversent et que ce sont les enfants qui reçoivent. L'appartement était étriqué, nous tenions tous dans cette petite pièce, certains sur le clic-clac, d'autres assis en tailleur à même le sol. La cuisine, exiguë, débordait : la bûche de Noël au bord de la fenêtre, la soupe de courge butternut sur le feu, les aiguillettes de dinde entre beurre et farce aux marrons, dans le réfrigérateur. Il faisait une chaleur étouffante en plus de la chaleur humaine bien présente.
L'année suivante les festivités avaient été plus calmes. Le 25 décembre peut aussi se fêter avec des ravioles au pesto et un excellent verre de nero d'avola, vin sicilien aux notes fumées et épicées La neige tombait alors dehors, les toits s'enveloppaient d'un manteau blanc. Une jolie pavlova urbaine se dessinait sous mes yeux. Pas un bruit, quelques fenêtres éclairées et je devinait les ombres au travers. Les saisons passèrent et vint alors mon tour encore de recevoir, j'avais eu le temps de glaner des idées. Je m'étais appliquée à concevoir des biscuits épicées : zimmsterns, cookies à la mélasse, truffes au chocolat étaient emballés dans des sachets qu'un morceau de ganse tresse rouge fermait. 
La table était dressée aux couleurs traditionnelles de Noël et le sapin occupait une grande partie du salon. Comme il était beau, ses branches s'étirant de part et d'autre de la pièce. La lumière rasante venait ricocher sur les boules en verre et une discrète guirlande lumineuse terminait de l'habiller gracieusement. Le menu avait été gourmand, j'ai en mémoire les saveurs d'un mille feuille de foie gras et pain d'épice, de suprême de Chapon farci aux dattes et abricots et saisis dans un beurre noisette. Le beurre avait ensuite était déglacé au vin jaune, un Jurançon peut-être, puis j'avais laissé frémir cette sauce pour lui donner ampleur et consistance. Elle épouserait à merveille les médaillons de viande accompagnés de frites de polenta. Le dessert se présentaient sous la forme d'un biscuit sur lequel se posait, tel un nuage, une ganache onctueuse de chocolat blanc. Une gelée de fruits exotiques chapeautait l'ensemble et apportait des notes acidulées et rafraîchissantes. La cuisine était alors tout en parfums et vapeurs. J'avais les joues rougies mes mains, force de travailler les épices, étaient légèrement orangées. Il me restait peu de temps avant de passer une robe et des talons, j'entendais les cloches sonner la fin de messe et le brouhaha des foules amassées sur le parvis de l'église. J'étais seule et me servait un verre de vin, quelques instants de répit avant le marathon qu'allait être le dîner. J'étirais tout mon corps et le laissait s'abandonner dans le canapé. Mon regards vagabondait entre flûtes de champagne, paquets, centre de table décoré de clémentines, d'eucalyptus et de bougies blanches... C'était un voyage des sens guidé par l'odeur d'une cuisine festive et par la hâte d'être avec les miens. C'était un dernier Noël parisien...







INGRÉDIENTS POUR UN GÂTEAU DE 12 PARTS :

Pour les génoises :

360 g de farine 
90 g de cacao en poudre non sucré
4 cuill. de cannelle en poudre
4 cuill. de gingembre en poudre
2 cuill. à thé de cardamome
450 de sucre en poudre
15 cl d'huile de raisin
2 cuill. à café de bicarbonate alimentaire
Une pincée de sel
45 cl d'eau

Pour le glaçage :

250 de beurre doux
500 g de fromage frais à tartiner
160 g de sucre glace
1 cuill. à thé de vanille en poudre

PRÉPARATION :

1. Préchauffer le four à 180°C. Chemiser de papier sulfurisé trois moules à charnière de 18 cm de diamètre, réserver. 

2. Tamiser ensemble la farine, les épices, le cacao, le sel et le bicarbonate.

3. Battre ensemble l'huile et le sucre, ajouter l'eau progressivement. Incorporer ce mélange au mélange farine/cacao.

4. Répartir la pâte équitablement dans les trois moules et faire cuire 35 minutes (vérifier la cuisson à l'aide d'un pique en bois : il doit ressortir sec). A la sortie du four laisser refroidir 15 minutes avant de démouler puis laisser refroidir complètement.

5. Préparer le glaçage : battre le beurre pommade, la fromage frais la vanille et le sucre glace ensemble. La consistance doit être ferme. 
A l'aide d'une pochez à douille répartir ce glaçage sur les génoises au chocolat : déposer une génoise sur une assiette, garnir de glaçage, déposer une deuxième génoise et renouveler l'opération. Terminer avec la troisième génoise. Étaler l’excédent de glaçage sortant d'entre les tranches, à l'aide d'une spatule.  




reade more... Résuméabuiyad

Christmas layer cake | Et ces petites choses qui font les grands Noëls...




Il était tard, la pénombre enveloppait déjà la maison, elle reposait comme dans un écrin de velours sombre. J'avais choisi de rester au calme, le froid saisissant me décourageant de sortir tard dans la nuit. Le programme télé n'annonçait rien de formidable et de toutes façons j'avais fait une croix sur cet écran depuis belle lurette. Les miens étaient confortablement installés entre plaids et coussins. Le feu de cheminée éclairait la pièce d'une douce lueur et son bois dégageait un agréable parfum de résine et d'épicéa. 
Je rejoignais la cuisine, qui depuis quelques jours était mon antre, mon refuge. C'est toujours le même manège : à la période de Noël j'aime particulièrement pâtisser, les épices, à elles seules, donnent un air de fête aux jours plus courts. Je disposais chaque ingrédients sur la table : farine, poudre de noisette, oeufs, cranberries, cardamome et orange... Il y avait un côté rassurant dans cette habitude de contempler leur texture, leur forme, d'humer leur parfum. 
Je commençais alors la recette. J'observais les masses s'amalgamer. Je mettais un soin tout particulier à hacher les cramberries et les incorporer ensuite au mélange. Je plongeais mon doigts dans la pâte et étudiais savamment sa densité, son goût. C'est au moment d'incorporer le zeste d'orange que la magie a opérée : il y avait dans cette pièce blanche, au carrelage résolument froid, une atmosphère toute particulière. Noël était ici.
Je me souvins des dimanches avant le réveillon, comme j'aimais me lover tel un chat, dans le fauteuil jaune, boire un thé et me perdre dans de joyeuses rêveries. 
Plus que Noël, j'appréciais particulièrement les rituels qui précédaient les festivités. J'aimais que la fête commence au 1er décembre, que chaque jour brille à sa façon. Un chant, une clémentine, la brume de décembre, le calendrier de l'Avent, les chaussettes sur la cheminée, autant de petites choses qui rendaient le final plus majestueux encore.
Je pouvais encore sentir, au creux du ventre, l'appréhension du 24 décembre. ce grand soir de fête qui se tenait à la Pommeraie. J'avais toujours une jolie tenue pour l'occasion. Je mettais un soin tout particulier à nouer mes cheveux et appliquer un peu de baume à lèvres rose. Puis je découvrais la crèche pensée, fabriquée, peinte par mon grand-père. La délicatesse avec laquelle, chaque fin d'année, les sentons regagnaient leur place. Le meunier près du moulin, la lavandière près du cours d'eau, Marie et Joseph dans leur étable en petit bois. La table était joliment dressée : une nappe brodée, des chandeliers en argent, des assiettes de porcelaine blanche au liseré doré et le punch de Noël, aussi épicé qu'acidulé. Les plus petits se glissaient sous la table, quand oncles et tantes ne prêtaient plus attention et s'amusaient à terminer les fonds de verres. Il fallait entendre minuit pour déballer notre cadeau. Et toujours nous privilégions les petits aux grands, qui déjà s'étaient montrés patients. Une léthargie certaine les enveloppait déjà quand nous leur annoncions qu'il était temps de chercher l'étiquette à leur prénom.
Je me rappelle, le 25 décembre au matin quand "Petit Papa Noël" résonnait dans toute la maison. L'immense sapin au centre du salon et les paquets à son pied. Je me souviens d'une gamine encore dans son sommeil, les cheveux en bataille et dans ses yeux le reflets des ornements.
Je prenais conscience, au fil des ans, combien mes parents s'étaient donné du mal pour nous gâter. Je réalise, adulte, combien toujours nous avons été leur priorité quand me vient en mémoire l'application avec laquelle ils préparaient cette journée aussi féerique qu'authentique.
Noël était ainsi, une succession de rites et coutumes, de petites attentions ça et là, de magie comme insufflée autour de nous. Une alchimie familiale, une bonne vieille recette du bonheur qu'il était important de perpétrer. 


Alors vous trouverez ici une recette de layer cake aux parfums de Noël mais pas seulement... Vous découvrirez également et surtout de jolis produits qui m'accompagnent depuis peu ou depuis toujours en cette période festive. Des maisons qui ont su me faire confiance et avec lesquelles je partage les mêmes valeurs : authenticité, savoir-faire, raffinement et poésie. 
Mais surtout, lorsqu'elles sont invitées à l'heure du thé de Noël, elles laissent s'exprimer toute leur créativité et délicatesse. C'est ainsi que je les introduits ici.
En plus du Christmas Layer Cake, j'étais heureuse de leur laisser la place de briller en ce samedi 2 décembre. 




La bougie "Thé de Noël" - COLLINES DE PROVENCE 
J'ai découvert cette jolie marque lors de mes pérégrinations aux Pépinières de Bavent. Les Pépinières de Bavent ont pour habitude de présenter un village de Noël chaque fin d'année. Véritable lieu de féerie pour les petits comme pour les grands, on y trouve boules de Noël, sapins, mignardises, guirlandes lumineuses, pain d'épices, chocolats, sujets de Noël par milliers !
Et puis Collines de Provence... 
Colline de Provence est avant tout une marque dite "du terroir". Elle puise son inspiration dans la richesse que présente la nature provençale. Pays de couleurs et de soleil, on y trouve une flore généreuse : iris sauvage, figue fraîche, immortelle, romarin... Flore qui n'a pas échappé aux parfumeurs botanistes de la marque. 
La maison se distingue par une démarche éthique : c'est une équipe de plus de 35 personnes qui œuvre pour proposer des produits de qualité. Véritable écosystème qui vit par et pour les parfums de la nature : fournisseurs de matières premières, artisans, verriers, fabricants de tissus et bien d’autres métiers !
Il se dégage de leurs produits un savoir-faire indéniable et une passion probante ! Pas d'artifices ici, que du vrai et du beau. Pour une adepte de la région provençale, autant vous dire que je ne pouvais imaginer une table de Noël sans la magie qui opère en leurs murs. 
La bougie "Thé de Noël" présente les senteurs traditionnelles d'un thé qui se veut festif : une fragrance épicée de thé noir Ceylan vanillée et d'orange. Elle se présente dans un pot en verre et reste protégée par une opercule en céramique blanche. Ses teintes rouges et dorées sauront donner un air de fête à la maison !

Pour en savoir plus n'hésitez pas à consulter leur site internet : https://www.collinesdeprovence.com/
Et si jamais vous êtes séduit(e)s par la bougie "Thé de Noël", c'est par ICI !






Les thés "Le thé des Gourmets" & "N°25" - PALAIS DES THÉS

Palais des Thés et moi c'est une grande histoire, un mariage d'amour et des sens ! Lorsque je suis arrivée sur Paris il y a 10 ans, je ne n'aventurais guère... J'étais un peu frileuse, la crainte de me perdre dans ses immenses artères. Je n'avais pas l'habitude du si grand. En quête de thé cependant, j'avais trouvé une petite boutique fort sympathique, dans un quartier qui se voulait tout aussi agréable : Le Palais des Thés rue Vieille du Temple. J'avais alors été séduite par le Thé des Lords et le Montagne Bleue, qui depuis m'accompagnent.
Les années ont passé et puis je suis revenue dans ma région d'origine : La Normandie. Quelle fut ma surprise lorsque j'ai découvert que Palais des Thés s'installait à Caen ! Et plus encore à la période de Noël. L'occasion donc de découvrir leurs exclusivités. 
La maison, pour Noël, a décliné en 5 variétés son emblématique "N°25". 
Mon choix s'est porté sur le thé noir N°25, mélange gourmand de vanille, d’amandes, de cannelle, de gingembre, d’orange et de citron, s’associant dans une belle harmonie aux notes vives et piquantes d’un thé noir du Sri Lanka. Un cocktail chaleureux et réconfortant pour Noël et l'hiver durant. 

La véritable exclusivité reste cependant le "Thé des Gourmets", édité en série limitée pour Noël. Avec ses éclats généreux d’amandes, ses notes acidulées de cerise et ses morceaux de cranberry, le Thé des Gourmets se présente comme une véritable gourmandise qui saurait régaler vos convives à toute heure de la journée ! J'aime le prendre au petit-déjeuner, et l'accompagner de tartines de pain grillées à la confiture d'abricot. Mais je ne saurais vous cacher que le Christmas Layer Cake s'en trouve magnifié lorsqu'il est accompagné du Thé des Gourmets...

Vous désirez en savoir plus sur Palais des Thés, visitez le site internet de la marque : https://www.palaisdesthes.com/fr/
Pour vous régaler du Thé Noir N°25 et du Thé des Gourmets c'est ICI !






Les "Perles de Noël Or" et les "Macarons Saint Sylvestre" aux épices - DANIEL MERCIER

Daniel Mercier est un des souvenirs de Paris les plus présents que j'ai à l'esprit. En effet, j'ai découvert ce chocolatier & créateur lors d'une dernière ballade à La Grande Épicerie de Paris. Les rayons se remplissaient de gourmandises toutes plus magiques les unes que les autres. Mais mon attention s'est portée sur ces petites perles et ces macarons. Je les trouvais à la fois élégants, raffinés et ludiques ! Je m'imaginais en reine de Noël, ces perles de chocolat autour du cou et deux macarons aux épices en guise de boucles d'oreilles. "On ne joue pas avec la nourriture" me disait la petite voix dans ma tête... Rho! Oui mais qu'est ce si on ne peut s'amuser des codes et des conventions ?! 
Surtout que Daniel Mercier est une personne formidable en matière de jeu. Connaissez-vous ses déclinaisons en chocolat des Petits Chevaux ou encore du Poker ?! Comme quoi, il est encore possible de tordre leur cou aux idées reçues !
Et cela n'empêche tout le sérieux et le savoir-faire qui se cachent derrière celui qui s'amuse. 
Les ateliers de Daniel Mercier sont installés dans le Berry, région qui a vu grandir le chocolatier. Il tient sa passion de son père qui l'a tenait de son grand-père. C'est à 14 ans, la veille de Pâques, que Daniel se découvre une véritable prédisposition pour le métier, en réalisant en l'espace de quelques heures une profusion de chocolat. Il est intrigué par cette matière noble qui se transforme à l'infini. Depuis, l'homme a fait du chocolat un art. 
Plus que le chocolat, Daniel Mercier décide également d'en travailler et d'en produire la matière première : la fève de cacao. Il a un rêve : disposer de ses propres plantations. C'est désormais choses faites : au Mexique et à Vanuatu.
Vous comprendrez alors mon coup de foudre puis mon attachement pour ce chocolatier : tradition, savoir-faire, souvenirs, curiosité, passion se croisent et s'entrecroisent pour donner à découvrir et déguster de formidables produits.

Vous trouverez présentés ici ses délicieux macarons pain d'épices "Saint-Sylvestre" et les "Perles de Noël Or".
Les macarons sont moelleux, épicés justement et surtout - détail qui saurait faire toute la différence - confectionnés au miel de Sologne.
Les perles croquantes sont au chocolat blanc et dorées à la poudre d'or. C'est de l'orfèvrerie, véritablement ! Si belles et délicates qu'on hésiterait à les manger... 

Vous souhaitez connaître Daniel Mercier et son travail : https://www.daniel-mercier.com/
Vous souhaitez décorer votre table de gourmandises, c'est par ICI



 
RECETTE DU CHRISTMAS LAYER CAKE

INGRÉDIENTS POUR UN GÂTEAU DE 12 PARTS :

Pour les génoises :

320 g de farine
330 g de sucre
60 g de poudre de noisettes
1 cuill. à soupe de levure chimique
Une pincée de cardamome moulue
1/2 cuill. à café de sel fin
3 oeufs
200 g de beurre pommade
20 cl de lait entier
140 g de cramberries séchées et hachées
1 cuill. à soupe d'extrait de vanille liquide
Le zeste d'une orange

Pour le glaçage :

600 g de fromage frais
150 g de beurre doux pommade
250 g de sucre glace
Le jus d'une orange
1 cuill. à café d'extrait de vanille liquide

Pour la garniture :

Sauce aux cramberries

PRÉPARATION :

1. Préchauffer le four à 180°C. Tapisser 3 moules à charnière de 18 cm de diamètre de papier sulfurisé. Réserver.

2. Dans un saladier, battre le beurre pommade avec le sucre pendant 2 minutes. Ajouter l'extrait de vanille liquide. Incorporer les oeufs un à un. 

3. Dans un autre récipient, tamiser ensemble la farine, la noisette en poudre, la levure, la cardamome et le sel fin. Incorporer une partie de cette farine tamisée au mélange beurre/sucre. Ajouter le lait et le zeste d'orange, terminer par le reste de farine. Incorporer les cramberries séchées.

4. Répartir uniformément ce mélange dans les 3 moules et faire cuire 30 à 35 minutes. A la sortie du four laisser refroidir.

5. Pour le glaçage : battre ensemble le fromage frais, le beurre, le sucre, la vanille et le jus d'orange jusqu'à obtention d'une crème bien ferme.

6. Montage du gâteau : disposer une tranche de génoise sur une assiette de service. A l'aide d'une poche à douille répartir sur ses pourtours un partie du glaçage, au centre, laissé libre, disposer un peu de sauce aux cramberries.
Renouveler l'opération avec la deuxième génoise. Déposer la troisième génoise sur le dessus, puis terminer d'appliquer le glaçage sur le dessus et les pourtours du gâteau à l'aide d'une spatule. Décorer de quelques cramberries glacées.



reade more... Résuméabuiyad

Cardamom kanelbullar | Brioches suédoises à la cardamome



En préparant ces brioches suédoises j'ai beaucoup pensé au bel ouvrage qu'est "Un goût de cannelle et d'espoir" de Sarah McCoy. 
L'histoire se déroule en Allemagne en 1944, où malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. La jeune protagoniste Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d'insouciance alors même que le pays est en guerre. Soixante ans plus tard, au Texas, Reba Adams passe devant la vitrine d'une pâtisserie Allemande, celle d'Elsie... 
Au travers des lignes relatant la dure réalité d'un pays en proie au conflit, la magie de la pâtisserie opère. Les parfums d'épices, de beurre et de levain, se dégagent des pages de cette jolie leçon de vie.
J'avais envie de partager avec vous un extrait.

" Reba examina les miches dorées rangées dans des paniers sur les étagères ouvertes : Roggenbrot (pain de seigle), Bauernbrot (pain de campagne), Doppelback (deux fois cuit), Simonsbrot (pain complet), forêts-noires, pains aux oignons, bretzels, roulés au pavot, Brötchen (petits pains blancs). Derrière une vitre, elle vit des rangées de gâteaux avec sous chacun son étiquette : tarte au massepain, amaretti, trois sortes différentes de Kuchen (noix, fromage et cerise, cannelle et beurre), barres aux amandes et miel, strudel, Christstollen, Quittenspeck à l’orange (pâte de coing), pâtisseries danoises au fromage blanc et Lebkuchen (pain d’épice). Un papier sur la caisse indiquait : « Gâteaux de fête sur commande. »
Reba sentit une nouvelle fois son estomac gargouiller. Elle détourna le regard pour se concentrer sur les grandes tiges d’aneth à côté de la caisse. Tu n’as pas le droit, tu n’as pas le droit, se répéta-t-elle. Elle plongea la main dans sa poche pour en sortir une pastille aux fruits qu’elle mit aussitôt dans sa bouche. Elle avait un goût de bonbon et apportait la même satisfaction."

"Un goût de cannelle et d'espoir", Sarah McCoy





INGRÉDIENTS POUR  UNE 12 DE BRIOCHES :

Pour la pâte à brioche :

24 cl de lait entier
1 1/2 sachet de levure de boulanger
420 g de farine
75 g de sucre muscovado
1/4 cuill. à café de cardamome
1/4 cuill. à café de sel fin
85 g de beurre fondu

Pour la garniture :

70 g de beurre doux
75 g de sucre muscovado
1 1/2 cuill. à café de cardamome
1 cuill. à café d'extrait de vanille liquide
1 pincée de sel de Guérande

Pour le sirop :

6 cl d'eau
60 g de sucre en poudre
1/2 cuill à café d'extrait de vanille liquide
1/2 cuill. à café de cardamome fraîche hachée

PRÉPARATION :

1. Dans un saladier mélanger la levure et le lait tiède, laisser agir pendant 10 minutes. Pendant ce temps tamiser ensemble la farine, le sucre, la cardamome et le sel fin. Faire un puits au centre ajouter le lait et le beurre mou. Mélanger puis pétrir pendant 4 minutes jusqu'à obtention d'une boule bien souple et élastique. Mettre cette boule de pâte dans un saladier propre, couvrir d'un linge et laisser doubler de volume dans un endroit chaud pendant une heure.

2. Pendant ce temps préparer la garniture et le sirop de sucre.
Pour la garniture, travailler le beurre en pommade puis ajouter le sucre et les épices. Réserver.
Pour le sirop, faire chauffer le sucre, l'eau, les épices ensemble, Attendre le stade de l'ébullition puis une fois ce stade atteint, laisser cuire 5 minutes. Réserver.

3. Abaisser la pâte en un rectangle d'environ 25 cm x 30 cm. Étaler la garniture uniformément en laissant 1 cm libre sur chaque tranche. Plier cette pâte en portefeuille (en trois). Abaisser de nouveau puis découper des bandes de 1,5 cm de large environ. Enrouler chacune d'entre elles autour de l'index et du majeur, saisir une extrémité et la passer dans l'intérieur de petit lassos de pâte, ainsi est obtenu un noeud. Faire monter 45 minutes dans un endroits chaud.
Préchauffer le four à 210 °C, disposer les brioches sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et faire cuire 8 à 10 minutes. A la sortie du four, étaler le sirop uniformément sur chaque brioche puis parsemer de cardamome fraîchement moulue.



reade more... Résuméabuiyad

Christmas millionaire's shortbread


J'ai remarqué les petits chalets en bois, les guirlandes lumineuses et les branches d'épicéa, habiller les rues pavées. J'ai senti l'odeur du vin chaud où cannelle et orange se mélangent. J'ai aperçu les villages enneigés, tout de papier, décorer les vitrines des grands magasins. J'ai aussi entendu le chant, le chant de Noël...

Extrait de "Contes de Noël" 
Charles Dickens

" Je ne sais pas ce que je fais ! s’écria Scrooge, pleurant et riant à la fois, et se transformant en un véritable Laocoon avec ses bas pour serpents. Je suis léger comme une plume, je suis heureux comme un ange, je suis joyeux comme un écolier. Je titube comme un homme ivre. Joyeux Noël à tous ! Bonne Année au monde entier ! Holà ! Hé ! Ho ! Holà ! "
Il avait gambadé jusque dans le salon et s’y tenait maintenant, complètement hors d’haleine.
[…]
Vraiment, pour un homme qui ne s’y était pas exercé depuis tant d’années, il avait un rire splendide, un rire absolument magnifique. Le père d’une longue lignée de rires éclatants ! 
" Je ne sais pas quel jour du mois nous sommes, poursuivit Scrooge. Je ne sais pas combien de temps je suis resté avec les Esprits. Je ne sais rien. Je n’en sais pas plus qu’un bébé. Peu importe. Ça m’est égal. Je préfère être un bébé. Holà ! Hop ! Holà ! "
Il fut interrompu dans ses transports par les cloches des églises qui se mirent à sonner les carillons les plus vigoureux qu’il eût jamais entendus. Digue, dingue, don ! Digue, dingue, don ! Drelin, drelin, drelin… Oh, merveille, merveille !
Courant à la fenêtre, il l’ouvrit et sortit la tête : ni brouillard, ni brume ; un froid sec, clair, joyeux, vivifiant, un de ces froids qui jouent du pipeau pour faire danser le sang dans les veines ; un soleil doré ; un ciel divin ; un air frais et doux ; des cloches pleines d’allégresse ! Merveille, merveille ! "Quel jour sommes-nous ? cria Scrooge de sa fenêtre à un petit garçon en habits du dimanche qui était sans doute entré en flânant dans la cour pour voir de quoi elle avait l’air.

- Quoi ? répondit l’enfant aussi ébahi qu’on peut l’être.

- Quel jour sommes-nous, mon beau petit gars ?

- Aujourd’hui ? répliqua l’enfant, mais c’est Noël ! " 



 
INGRÉDIENTS POUR 24 PIÈCES :

Pour le sablé :

225 g de beurre pommade
55 g de sucre muscovado
45 g de miel
1 oeuf
1 cuill. à café de cannelle en poudre
2 cuill. à café d'épices à pain d'épices
1/2 cuill. à café de sel fin
320 g de farine

Pour le caramel :

450 g de lait concentré sucré
115 g de beurre doux
2 cuill. à café rase de miel
1/2 cuill. à café de sel fin

Pour la couverture :

300 g de chocolat noir
5 cl de lait

PRÉPARATION : 

1. Préchauffer le four à 180°C. Garnir un moule rectangulaire de papier sulfurisé.

2. Battre ensemble le beurre pommade, le miel et le sucre muscovado jusqu'à que ce le mélange soit aérien.

3. Ajouter l'oeuf et les épices. Puis incorporer la farine tamisée au sel fin.

4. Étaler uniformément cette pâte dans le moule rectangulaire et faire cuire 15 à 18 minutes. A la sortie du four, laisser refroidir.

5. Préparer le caramel : dans une casserole faire chauffer doucement le lait concentré sucré, le beurre, le miel et le sel fin. La préparation va progressivement se détacher des parois de la casserole et prendre un couleur caramel. Arrêter la cuisson et verser cette préparation sur le sablé.

6. Réaliser la couverture : faire fondre au bain-marie le chocolat et le lait. Étaler cette pâte uniformément sur le biscuit au caramel. Laisser prendre minimum deux heures au réfrigérateur.




reade more... Résuméabuiyad

Butternut and Christmas spices bundt cake | Bundt cake au potimarron et épices de Noël


La maison est rue de la Vieille Église, protégée des regards indiscrets. Les années défilent et des constructions modernes la bordent désormais de toute part. Ses arbres centenaires, tels des remparts, l'isolent du temps qui passe, c'est une résistante, une invincible gauloise dans son écrin de verdure.
On accède au jardin par un portail de bois blanc, portail sur lequel je montais péniblement alors âgée de six ans et que je laissais s'ouvrir sous l'effet de la pente douce, c'était mon manège à moi. Les graviers épousent la pelouse entretenue avec soin et dessinent les chemins des Nord et Sud. Les parterres bordant l'éternel muret de pierre blanche, sont fleuris de roses, de tulipes, de pensées ou encore d'amour. La pierre est colonisée par l'alysse à la douce odeur de miel quand ses bourgeons viennent à éclore. 
Je m'y suis assise ici, je m'y suis racontée des histoires : tantôt princesse, tantôt aventurière. Et puis la terrasse de dalles grises qui, lorsqu'on suit les courbes de la maison, amène au bassin, tout en arrondi. Je me vois encore descendre les marches du perron pour me précipiter sous les cerisiers dont les branches pliaient sous le poids des fruits. Le mois de juin c'était la course aux oiseaux, les empêcher de cueillir cette chair rouge et sucrée pour s'en régaler ou égayer mon teint de friandes boucles d'oreilles. Le potager, désormais transformé en un joli massif, débordait de pommes de terre, de poireaux ou encore de carottes. Je longeais toujours la pierre comme fil conducteur d'une promenade gourmande. Poiriers, pommiers, groseilliers louvoyaient une serre dans laquelle tomates, rhubarbe et fraises déployaient leurs parfums. 
Une fois mes escapades terminées je remontais à vive allure vers la maison, dans laquelle j'entrais rapportant avec mois quelques feuilles de laurier dont j'affectionnais particulièrement la senteur. "C'est drôle comme elles ont l'odeur d'un plat d'hiver, d'un plat réconfortant..." me disais-je.
Je filais alors dans la cuisine où, très souvent une teurgoule attendait patiemment, dans le four, de voir sa surface brunir puis se craqueler légèrement. 
Mamie, assise dans le petit salon de velours vert olive regardait les jeux télévisés, j'admirais sa vivacité d'esprit, sa faculté pour donner la réponse avant même que l'animateur ait terminé de poser sa question. Aujourd'hui encore, il me démange de l'inscrire... 
Bon Papa, était dans son atelier, une véritable cabane perchée. On le devinait aux grands airs de classiques s'en échappant. Wagner, Bach, Ravel, Mozart, étaient alors tous conviés pour le thé. Je montais discrètement les marches et je l'épiais : penché sur sa toile, son vieux mégot suspendu à la commissure des lèvres, il exécutait de petits gestes précis au pinceau. L'acrylique rose poudré pour l'arrondi d'un sein, un rouge plus soutenu pour une lèvre charnue, un noir mêlé au brun pour le reflet d'une mèche de cheveux. C'était son truc, représenter la femme dans toute sa nudité, lui donner forme et délicatesse à l'aide de la martre. Un port altier, une élégante cambrure de reins, un collier de perles et parfois une robe légère où joue la transparence, caractérisent ces dames imaginaires. Danseuse espagnole, bohémienne, fille des champs, amante ou encore romantique habillent les murs de la maison. C'est une ode à la féminité et au charnel en costume de grâce. J'aimais sentir cette odeur de pigments mélangés à la résine, savoir que les couleurs dansaient sur des fibres de coton.
Une fois ma mission secrète achevée, je retournais au salon, m'asseyais en tailleur et je plongeais mon bras dans le bocal à friandises. La nuit tombait, baignant la Pommeraie dans un clair-obscur. Je devinais, par la fenêtre, l'ombre des fleurs quand l'été régnait, et le boléro des flammes d'un feu de cheminée quand l'hiver s'installait. 
J'entends encore le parquet craquer, la chouette hululer et les ailes des papillons s'agiter. J'ai à l'oreille le tintement de la cuillère plongée dans une soupe à la tomate ou encore le fracas des heures qui passent et que la vieille horloge se charge de sonner. J'ai l'odeur du risotto qui laisse mes sens en éveil. Sous mes pieds nus, je sens la pierre froide et polie des marches menant au grenier. Je respire le parfum du bois et de la terre battue dans la cave au sous-sol, mêlée aux volutes de lessive. 
J'ai soudainement à l'esprit, une carte postale de Noël. Les santons sur le buffet, le sapin près de la bonnetière et le vestibule où résonne les rires des enfants, des frères, des soeurs, des cousins et des cousines. Les verres de whisky qui s'entrechoquent, la chaleur des pièces, la fatigue qui lentement s'empare de nous tous.
Je perçois le bruit sourd des conversations autour d'une table de bridge s'élevant jusque dans la petite chambre et  me berçant quand vient l'heure de dormir.
Et je ne sais alors plus si c'est un souvenir ou un rêve, mais je le garde au chaud, là, contre mon coeur.



INGRÉDIENTS POUR UN GÂTEAU DE 12 PARTS :

250 g de sucre
70 g de sucre muscovado
20 cl d'huile d'olive
Le jus d'une orange + le zeste
4 oeufs
400 g de purée de potimarron
390 g de farine
1 cuill. à café de sel
1 cuill. à café bicarbonate alimentaire
2 cuill. à café de cinq épices

Glaçage :

125 g de fromage frais
125 g de sucre glace
1 cuill. à café de vanille liquide
Le jus d'une orange

PRÉPARATION :

1. Préchauffer le four à 180°C, beurrer et fariner un moule à bundt cake (ou savarin).

2. Dans un récipient mélanger au fouet le sucre et l'huile d'olive. Ajouter les oeufs un à un en battant bien après chaque ajout. Incorporer le jus de l'orange. Ajouter la purée de potimarron. Réserver.

3. Dans un saladier, tamiser la farine, le sel, le bicarbonate alimentaire les épices et le zeste d'orange.

4. Incorporer le mélange de farine à la préparation au potimarron. Verser dans le moule et faire cuire pendant 50 à 55 minutes. Vérifier la cuisson à l'aide d'un pic en bois qui doit ressortir propre et sec du gâteau en fin de cuisson. Laisser refroidir.

5. Préparer le glaçage : battre le fromage frais, le jus d'orange et le sucre glace. Répartir ce glaçage sur l'ensemble du gâteau. Mettre au frais une heure.



reade more... Résuméabuiyad

Toasted brioche, bluberries, chestnut cream and toffee | Brioche perdue, myrtilles, crème de marron et caramel



C’était un vingt septembre, je posais ma valise et quelques cartons de livres dans un appartement au Nord de Paris. Le parquet était d’origine, en chêne verni, les murs étaient tapissés de fleurs et les portes vitrées laissent entrevoir une succession de pièces rarement occupées. Les fenêtres étant restées closes des semaines durant, une odeur particulière d’humidité et de bois se dégageait.
La cuisine laissait croire qu’elle avait été quittée à la hâte, une vieille théière sur le gaz, quelques tasses sur le plan de travail et dans l’évier en grès, une chiffe.
Par la lucarne, j’apercevais Paris qui me semblait encore immense, inconnue, impressionnante. Je me demandais alors si un jour je pourrais orienter le badaud perdu, si je serais capable de lui indiquer le chemin pour rejoindre Le Louvre, Saint-Michel, Montmartre ou le marché des Enfants Rouges.
Je débarquais dans cette gigantesque métropole avec un diplôme en poche mais aucune opportunité professionnelle se profilant à l’horizon. Je me répétais que si j’étais venue ici c’était pour cela, pour le travail et puis tout le reste : la richesse culturelle, la diversité des foules, les amitiés à nouer, mon avenir à faire fleurir.

Des années ont passé, j’ai bringuebalé ma valise ici et là. Je me rappelle de ce petit appartement de Monte Cristo, ses recoins et alcôves, sa salle de bain de la taille d’un mouchoir de poche. Des fêtes y ont eu lieu, par des chaleurs étouffantes, fenêtre sur cour et les rires qui rebondissaient sur les murs voisins. Les premiers sapins de Noël, que je portais sur l’épaule depuis la place de la Nation et que je m’évertuais à monter jusqu’au sixième étage, emballée, prise en proie à une fureur festive. Et puis les flocons de février, la délicatesse avec laquelle ils se posaient sur les toits de tôle grise s’étalant à perte de vue, les milles cheminées caractéristiques se découvrant sous cette couverture blanche. Le quartier était mouvant, j’aimais y flâner, je découvrais son dynamisme. J’avais mes habitudes au café du coin : le café/croissant quand venaient les vacances d’été, sur une terrasse à l’ombre des platanes, la boutique de vêtements, tenue par une jeune femme aux cheveux noirs de jais et la boulangerie où toujours j’allais chercher ce merveilleux pain au lait à sa sortie du four.

Les saisons défilaient à vive allure et j’ai découvert Montmartre, ses squares débordants d’enfants, la rue des Martyrs et ses commerçants aguerris, avec qui toujours j’avais un mot. Le primeur connaissait mon goût pour les fruits de saison, mes yeux ronds comme des ballons devant les premières cerises. Le petit magasin de vaisselle qui a accueilli sous ses cloches de verre layer cake, carrot cake et pain d’épice quant décembre arrivait. C’était un bal de poussettes tôt le matin et un concert de tintement de verre tard le soir. Ce quartier était véritablement rythmé par ses habitants qui en étaient le poumon.

Il n’aura pas fallu longtemps cependant avant que j’adopte le vingtième arrondissement et ses maisons cachées. J’aimais ce village, ses rues pavées. Les librairies qui bordaient les trottoirs et le fleuriste qui toujours me surprenait par ses compositions audacieuses. Les buttes Chaumont étaient à deux pas, je parcourais alors la rue de la Villette à grande enjambées pour retrouver ses montées et descentes. Des montagnes russes de nature jonchées de marrons quand l’automne renaissait. Il y avait, en contrebas de la rue de Belleville, un restaurant chinois où je dévorais de délicieux raviolis et l’aubergine braisée. Si je poussais un peu, j’arrivais à l’angle de la rue Saint-Maur et je passais des heures au comptoir du Jane Café. Véritable buvette de quartier où les habitués se retrouvaient pour se raconter les anecdotes de la semaine avant que leurs paupières n’en tombent, les vapeurs d’alcool aidant.

Les Abesses, Lamarck, furent la dernière destination de mes pérégrinations parisiennes. La maison était bordée de toute part par les commerces de bouche. J’arrivais ici pour quelques semaines, quelques mois, je ne savais pas bien encore.  L’odeur du pain chaud me réveillant quand toujours dans mes somnolences. J’avais fait de ma chambre aux murs blancs, un cocon, un nid dans lequel j’appréciais me réfugier. On y retrouvait une collection de souvenirs : des photos de mes voyages, des portraits de mes amis. J’étais toujours heureuse d’entendre la porte claquer le soir, un peu comme lorsque j’étais enfant, je savais que Constance ou Valérie rentraient. Que nous allions nous installer dans le salon et entamer d’interminables conversations autour d’un verre de vin, ou en dégustant un délicieux jambon italien, ou un plat de pâtes, souvenirs de nos escales estivales.
Sur mon balcon, perchée, j’aimais regarder l’agitation en contrebas et deviner les conversations. Souvent j’apercevais les touristes, épuisés d’avoir grimpé les hauteurs montmartiennes et se régalant d’un « Parisien », fameuse Tradition, à la mie alvéolée, tartinée de beurre et garnie d’épaule et de fromage.

L’Automne était là et portait en lui espoirs et promesses. Les feuilles brunissaient, dans un souffle l’or, le rubis et le cuivre dansaient dans le ciel. La lumière se voulait plus basse, rasant les stores des échoppes à l’heure du thé. Je recouvrais mes épaules d’une écharpe en laine et je sentais que progressivement je me détachais d’elle, de son tumulte, de son agitation. Au creux du ventre, une appréhension certaine mêlée à l’enthousiasme des nouveaux départs. 10 ans. Paris m’avait portée, exaltée, surprise, aimée. Paris m’avait appris dans la douceur et parfois la rudesse. Paris m’avait accueillie et ce soir Paris me disait au revoir. Comme une vieille connaissance, comme une amie à qui l’on dit « je t’écrirai ».

Paris me quittait quand je quittais Paris.




INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES :

4 tranches de brioche
20 cl de lait
40 g de sucre
2 oeufs
125 g de myrtilles
150 g de crème de marron
Sauce caramel

PRÉPARATION :

1. Dans un saladier battre ensemble les œufs, le sucre et le lait.

2. Faire chauffer 20 g de beurre dans une poêle. Imprégner les tranches de brioche du mélange au lait sucré. Faire cuire la brioche jusqu'à obtention d'une belle couleur dorée.

3. Disposer la brioche perdue dans des assiettes et garnir de myrtilles, de crème de marron et de sauce caramel.



reade more... Résuméabuiyad

Fig, strawberry, honey and basil salad | Salade d'été aux figues, fraises, miel et basilic




La nuit approchait, elle venait embrasser le soleil, comme pour lui dire de se retirer et laisser à la lune son tour de briller, d’allumer les voûtes astrales. Le sable était désormais frais sous nos pieds. Fin, il glissait entre nos orteils, caressait nos peaux dorées. La lagune était tel un drap de soie, ondulant avec délicatesse depuis l’horizon jusqu’à nous. Sa surface laissait admirer le reflet des brumes éparses, ses plis se voulaient sensuels, tout en volupté. Il y avait ces voiles, comme des mouchoirs, qui s’agitaient au passage des embruns. Et cette légère brise qui portait en son creux les parfums d’hortensia, de laurier et d’aster, émanant des jardins contigus.

La lune était argentée, comme une agate blanche suspendue à un fil imaginaire. Sa robe éclatante miroitait dans l’eau au calme olympien. Aucun bruit sauf celui des clapotis. Pas une silhouette alentour, nous étions seuls avec pour spectacle l’immensité. Les étoiles dansaient dans le ciel, véritable ballet de corps célestes s’exécutant à d’imaginaires arabesques,  entrechats et pirouettes.

Nous décidions alors d’agrémenter ce spectacle, de lui donner sa particularité. Délicatement, nous dépliions ces bulles de papier de soie, du bout des bras nous leur faisions prendre toute leur ampleur en invitant le vent à s’y engouffrer. Puis avec toute la dextérité que l’exercice requérait, nous allumions leur base. L’air chaud gonflait ces ballons qui soudainement s’élevaient dans l’atmosphère. Ils rejoignaient nos danseuses, s’invitaient au bal, portés par nos vœux et espoirs profonds. Nos regards fixaient ces points incandescents jusqu’à ce qu’ils s’échappent vers les coulisses, un bref salut lancés à notre intention. Les filantes firent leur entrée sur scène, époustouflantes, elles traversaient les cieux arqués avec précipitation, suivies par des étincelles, nous avions le final tout en élégance, en reflets opalins, la troupe riait, virevoltait à nous en faire tourner la tête. Les nuées, tels des jupons de tulle fin et fluide, se déplaçaient en cadence  et fermaient le mouvement.

Vint alors l’heure de baisser le rideau, de laisser aux étoiles le temps de se retrouver pour rejouer, peut être demain, leur pas de bourrée. Nous tournâmes alors le dos à l’océan et en silence nous reprîmes le chemin de la maison, éclairés par nos rêves à n’en plus finir.


INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES :

12 figues de taille moyenne
150 g de fraises
250 g de ricotta
50 g de pignons de pin
Quelques feuilles de basilic
Un peu de miel

PRÉPARATION : 

1. Laver et couper les figues en deux ou en quatre selon leur grosseur. Faire de même avec les fraises.

2. Disposer les figues et les fraises dans quatre assiettes, ajouter quelques billes de ricotta (formées à l'aide de deux cuillères à café). Parsemer de petites feuilles de basilic et de pignons de pin. Agrémenter de miel à souhait.




reade more... Résuméabuiyad

Oréo® cookies and cream cake | Layer cake aux biscuits Oréo® et crème vanillée



Il en était ainsi, comme l’année passée, un retour aux sources s’imposait. J’aimais me laisser bercer par le ballottement du train, la tête appuyée contre la vitre sur laquelle venaient s’écraser de lourdes gouttes de pluie. Les paysages défilaient, en mouvement, changeants. Mon regard suivait leurs courbes sans prêter plus attention. Je me projetais déjà, dans ce cocon qui m’attendait, où la vie se voulait plus lente, la foule plus disparate et le rythme au ralenti, freiné par un mois d’août qui encourageait les familles à quitter leur nid douillet pour peupler le littoral. Ces dernières allaient parcourir des kilomètres de digues, déployer leur parasol sur les plages bondées, s’enduire de crème solaire au parfum particulier de tiaré ou de vanille, quand j’allais profiter égoïstement des rues de cette ville qui m’est si familière, qui m’a vue grandir. J’allais pouvoir me lever aux aurores, pousser discrètement la porte vitrée du salon, sentir la rosée du matin sous mes pieds pour rejoindre la terrasse en bois.

La végétation y était désormais plus dense : les plans de tomates pliaient sous le poids des fruits, la menthe poivrée embaumait, et le mûrier laissait deviner de riches grappes noires aux reflets vermeilles. Les heures s’allongeaient sans précipitation aucune, si je tendais l’oreille je pouvais percevoir le tintement des secondes.
La récolte de groseilles était la promesse de confitures. Leur pulpe était rouge vif et toujours sur la langue cette acidité particulière que le sucre viendra adoucir. Je compte les bulles en surface, j’écume, je patiente et je rie. Un éclat de rire qui ricoche dans toutes les pièces de la maison. Maman n’est pas loin, c’est certain, et une fois encore joue avec les mots, nous nous gondolons.

Puis viens l’appel des amis restés ici. Les épisodes tordants d’une grande surface désolée, où les clients sont comme perdus entre petits pois et brochettes. Les jeux dans l’herbe, et quand viser devient complexe tant l’hilarité et le rosé brouille notre vision. Les discussions à bâtons rompus en bord de piscine nous maintiennent éveillés jusque tard dans la nuit. Elles prennent des tournures tout à fait inattendues, fantasmagoriques. L’eau est plus chaude que la température extérieure et nous décidons d’y laisser nos corps s’allonger en surface, nous sommes bercés par son doux clapotis. Un dernier verre et nous nous dirigeons nonchalamment vers nos nuages de coton et de plumes.

La vie se déploie ainsi, au gré des envies. Les journées se veulent désormais plus radieuses et je découvre une nouvelle maison. Elle est assise sur son terrain de gravier, solide, puissante. Dans son jardin des arbres centenaires et au fond un bois. Elle a un vécu, une histoire. Ses murs, s’ils le pouvaient, parleraient. Nous nous installons dehors, nous nous amusons à nous faire des frayeurs quand l’obscurité vient nous envelopper. Puis le calme revient, c’est une nuit claire. Nous sommes le nez collé aux cieux et soudainement émerveillés par la pluie d’étoiles filantes. Elles dansent, aussi brillantes que des perles, elles déchirent la nue de leur éclat, il y en a tant que les vœux viendraient à manquer… Nous voilà comme des gosses, époustouflés, sans voix devant la parade de l’immensité.  Le silence se fait, nous restons solidarisés par la quiétude du moment. Nous attendons demain en flânant gentiment.




INGRÉDIENTS POUR UN GÂTEAU DE 12 PARTS :

Pour les génoises au chocolat :

250 g de farine
70 g de cacao en poudre
1 ½ cuill. à café de levure
1 cuill. à café de bicarbonate de soude alimentaire
¾ cuill. à café de sel fin
12 cl d’huile de raisin
250 g de sucre en poudre
2 gros œufs
1 cuill. à café d’extrait de vanille liquide
½ cuill. à café d’extrait d’amande amère
18 cl de lait entier
24 cl de café chaud

Pour la garniture (et une partie du glaçage) :

250 g de beurre doux pommade
350 g de fromage frais
400 g de sucre glace
1 cuill. à café d’extrait de vanille liquide

Pour le glaçage :

10 biscuits Oréo®

PRÉPARATION :

1. Beurrer et fariner trois moules à charnière de 20 cm de diamètre. Préchauffer le four à 180°C.

2. Dans un saladier, mélanger la farine, le cacao, la levure et la bicarbonate de soude et le sel. Réserver.

3. Dans un autre saladier mélanger l’huile, le sucre en poudre puis ajouter les œufs un à un. Incorporer la vanille et l’amande. Ajouter progressivement la farine en alternant avec le lait. Ajouter le café chaud et répartir le mélange dans les 3 moules à charnière. Faire cuire 25/30 minutes puis laisser refroidir 15 minutes avant de démouler et laisser complètement refroidir sur une grille.

4. Réaliser la garniture : mélanger au fouet le beurre pommade et le fromage frais. Monter cette crème avec le sucre glace et ajouter la vanille. Réserver.

5. Monter le gâteau : sur une couche de génoise déposer l’équivalent d’une cuillère à glace de garniture à la vanille, recommencer l’opération avec la seconde génoise puis déposer la troisième génoise.


6. Mixer les biscuits à l’aide d’un robot et incorporer cette poudre à la garniture restante. Répartir ce glaçage uniformément sur l’ensemble du gâteau à l’aide d’une spatule coudée.



reade more... Résuméabuiyad

Strawberry shortcake in a jar | Génoise, crème de mascarpone au miel et fraises Mara des Bois




Je m’étais levée tôt, avant même que le soleil ne fasse jouer ses rayons dans l’arbre dont on devinait la silhouette dans les interstices des volets persiennes. Les cigales ne chantaient pas encore, la nature était en doux éveil, seule la cafetière à piston, encore tiède et posée sur la table de la cuisine, laissait deviner qu’une âme plus matinale encore s’était glissée dans la cuisine quelques instants plus tôt.
Je me faufilais dehors. Je sentais sous mes pieds nus les dalles de pierre fraîche, je percevais le bruit singulier du frottement de peau sur cette roche polie. De ma tasse de thé, émanaient des parfums de bergamote et qui, s’en échappant, se mêlaient à l’odeur d’une garrigue environnante. Pins d’Alep, lavande, bois d’olivier, l’alchimie faisant, cette luxuriante végétation, enracinée dans les calcaires alentours, s’invitait olfactivement pour le petit-déjeuner.
Tel un chat, je m’installais sur la chaise, en boule et j’écoutais le silence du hameau. Mon regard s'arrêtait sur chaque détail que le tableau avait à offrir : les nervures des feuilles de laurier, le linge que la chaleur avait rendu un peu rêche et s'enroulant autour d'une corde raide, les brindilles de bois se mélangeant à un gazon brûlé par endroit...  J’imaginais le geai, qui semblait avoir fait son nid à quelques battements d’ailes d’ici, sortir de ses plumes et dévoiler ses nuances bleu de Prusse, gris perle, noir de jais.
Le figuier, venait, de ses longues et lourdes branches, habiller la terrasse, lui donner des airs de jungle domestiquée. Ses fruits, prématurément tombés, jonchaient le sol de couleur bisque, le mouchetant de vert empire, comme une peinture impressionniste, comme un pied de nez au naturalisme de Van Gogh qui chérissait la Provence.
Tout ici était calme et volupté, le sommeil se dérobait lentement, laissant chaque membre de mon corps s’animer avec préciosité. Je sentais l’air chaud frôler ma nuque, et jouer dans les quelques mèches dorées s’échappant d’une attache faite à la hâte. Le vent rasait la surface indigo  de la piscine, dans laquelle je plongeais ma main, je jouais à faire des ronds, des ploufs et des sauts de puce du bout des doigts. J’étais happée par les mouvements de l’eau, ses ondes rapprochées qui progressivement  s’évanouissaient dans cette masse chlorée. J'essayais tant bien que mal de me concentrer sur ma lecture mais une fois encore, je me surprenais à relire pour la troisième fois la même ligne, les mêmes mots. Non, le ciel attisait trop ma curiosité, les branches des palmiers dansaient avec les zébrures de kérosène. Je me surprenais à tourner sur moi-même, à laisser tout mon être tanguer délicatement sur un fil imaginaire. Je laissais mon dos se cambrer, la tête me tournait un peu, comme c'était euphorisant.  Je fermais les yeux et revoyais cet impressionnant château d’Aiguines, cerné de vignes et dont l’imposante tourelle laissait échapper les notes des Gnossiennes d’Erik Satie. Les flots azuréens du Lac de Sainte-Croix s’invitaient dans ma rêverie, les montagnes émeraude, leurs senteurs singulières de thym et de glaise. Les eaux cristallines débordaient, elle s'engouffraient en rigoles dans les volumétries variables  de ce vertigineux panorama. J'entendais son rire, ses plics et ses plocs, sa course effrénée le long des écorces et des terres argileuses. 
Je devinais alors les premiers bruits de la maison, un drap que l’on dégage d’un corps encore engourdi,  un rideau que l'on tire, une porte qui s’ouvre… Ma quiétude allait être troublée. Peu m’importait la part de rêve était ici, en ces lieux, surtout éveillée. J’allais continuer de collectionner les instantanés de vie, les photographier d’un battement de paupières pour mieux les raconter aux étoiles quand le ciel ce serait rendormi. 






INGRÉDIENTS POUR 2 GROSSES VERRINES (ou 4 petites)

Gâteau au yaourt :

1 pot de yaourt
2 pots de sucre en poudre
3 œufs
½ pot d’huile neutre (ou d’olive)
3 pots de farine avec levure incorporée

Crème de mascarpone au miel :

250 g de mascarpone
60 g de miel
1 pincée de vanille en poudre

Pour la garniture aux fraises et le coulis de fraises :

500 g de fraises mara des bois
1 citron vert
1 cuill. à soupe de sucre en poudre

PRÉPARATION :

1. Préparer le gâteau au yaourt :
Préchauffer le four à 180°C.
Dans un saladier mélanger le yaourt avec le sucre et les œufs. Ajouter l’huile puis la farine avec levure incorporée. Beurrer et fariner un moule à cake, verser la préparation au yaourt dedans puis faire cuire 30/35 minutes. Sortir du four, laisser refroidir et démouler. Découper quelques tranches puis les hacher finement en morceaux.

2. Préparer la crème de mascarpone :
Dans un saladier battre le mascarpone à l’aide d’un fouet électrique, ajouter les 60 g de miel puis une pincée de vanille en poudre. Réserver au frais.

3. Préparer le coulis de fraises et les fraises :
Laver et équeuter les fraises, réserver 250 g  pour le dressage en verrine. Mixer les 250 g restants avec le jus de citron vert et 1 cuillère à soupe de sucre.

4. Dresser les verrines :
Dans le fond des verrines répartir la moitié du gâteau au yaourt finement haché. Déposer de la crème au mascarpone au miel, ajouter les fraises puis un peu de coulis. Renouveler l’opération une fois.

Réserver au frais jusqu’au moment de servir.







reade more... Résuméabuiyad