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Vanilla and white chocolate layer cake | Layer cake à la vanille, glaçage au chocolat blanc





Je ferme les yeux cinq minutes et j'essaie d'isoler les bruits de clavier, les sonneries tonitruantes des portables oubliés sur les tables de mélaminé, sous un plan ou croquis griffonné à main levée. Je m'éloigne du brouhaha ambiant, des courants d'air frais qui filtrent par la porte, bien trop proche de mon bureau. 
La musique est mon voyage, comme un train qu'on prendrait sans connaître sa destination. L'esprit divague au gré des paysages qui se dessinent : un pin parasol, l'horizon bleu, l'iode, un cliché, une carte postale.  J'entends le vent que les percussions portent, il est tiède et s’emmêlent dans mes cheveux, des grains de sable viennent s'y loger, ça ne m'embête pas. Mes pieds sont nus, mes chaussures je les retiens négligemment, elles se balancent au bout de mes doigts. Les cordes à linge vibrent et de grands draps blancs virevoltent. Le pennisetum laisse échapper son parfum caractéristique de sable et de roche, des masses de plumeaux beiges se mélangent au bleu du ciel ou de la mer, qui sait ? Des baraques de pêcheurs, usées par l'embrun, se succèdent, parfois j'aperçois un tabouret laissé sur les rochers et à côté un panier en osier, une aquarelle, un instantané de vie. Le ressac éclabousse, comme un éclat de joie dans un océan bleu Klein. Une sonnette à vélo au loin me sort de ma torpeur, un portail s'ouvre et sortent à la volée enfants, parents, chiens, chats, un vrai Mary Poppins de jardin ! Un voile de lin s'échappe par la fenêtre de la maison, il danse dans le ciel comme un pinceau sur sa toile. Le ciel, ce ciel gagné par les couleurs du soir, il est tard. Orange, carmin, bleu prusse s'aiment dans l'azur du crépuscule. La musique est toujours là, les balais frôlent les peaux tendues des caisses-claires, les cymbales s'agitent et puis Nina de fredonner son Mood Indigo qui s'évapore quelque part entre terre et ciel. Je refuse d'ouvrir les yeux, mes paupières sont ma barque, la musique mon voyage.

INGRÉDIENTS POUR UN GÂTEAU DE 12 PARTS

Pour les génoises :

350 g de beurre pommade
6 oeufs (6 blancs et 3 jaunes)
350 g de sucre
2 cuill. à café d'extrait de vanille liquide
385 g de farine
2 cuill. à café de levure chimique
1/2 cuill. à café de sel fin
25 cl de lait fermenté

Pour le glaçage :

35 cl de crème fraîche à 40% de matière grasse
200 g de chocolat blanc
350 g de beurre
2 cuill. à café d'extrait de vanille liquide
600g de sucre glace

PRÉPARATION :

1. Beurrer et fariner 3 moules à charnière de 18 cm de diamètre. Préchauffer le four à 170°C.

2. Dans un saladier battre ensemble le beurre pommade et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit léger. Ajouter progressivement les jaunes et blancs d'oeuf. Incorporer l'extrait de vanille liquide.

3. Tamiser la farine, le sel et la levure. Incorporer la moitié de farine à l'appareil au beurre. Ajouter le lait fermenté. Terminer par incorporer le reste de farine.

4. Répartir la pâte à parts égales dans les 3 moules à charnière. Faire cuire 1h00 ou jusqu'à ce qu'un pic en bois ressorte sec du centre des génoises.

5. Laisser refroidir les génoises dans leur moule puis les démouler et les laisser complètement refroidir sur une grille.

6. Préparer le glaçage : dans une casserole faire chauffer la crème fraîche. arrivée au stade de quasi ébullition la verser sur le chocolat blanc en morceaux. Remuer jusqu'à ce que l'ensemble soit homogène, laisser refroidir.
Dans un saladier battre le beurre pommade, le sucre glace et l'extrait de vanille liquide. Incorporer la crème au chocolat blanc progressivement, si l'appareil est trop "liquide" ajouter un peu de sucre glace.

7. Montage : poser une première génoise sur un plat de service, répartir un peu de glaçage, poser la seconde génoise et répartir à nouveau un peu de glaçage, poser la troisième génoise. Répartir le reste du glaçage sur l'ensemble du gâteau à l'aide d'une spatule coudée.
Réserver le gâteau dans un endroit frais.




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